Tuesday, May 2, 2017

Pinakes Πίνακες: Textes et manuscrits grecs

 [First posted in AWOL 6 July 2011, updated 2 May 2017]

Pinakes Πίνακες: Textes et manuscrits grecs
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Pinakes a pour objet principal le recensement de tous les textes grecs, des origines à la fin du XVIe siècle, contenus dans les manuscrits décrits dans les catalogues imprimés de bibliothèques à l’exception des papyrus. Les manuscrits sont retenus sans limite de date.

Historique

À l’origine, la base a été constituée au Pontifical Institute of Mediaeval Studies de Toronto et portait le nom de Greek Index Project (GIP). L’entreprise a été menée à bien par Walter M. Hayes de 1971 à 1985 et poursuivie par Robert E. Sinkewicz de 1987 à 1992. Trois séries de microfiches ont été publiées à Toronto entre 1989 et 1992. En 1986, un document décrivant le Greek Index Project, sa méthode, son contenu et son informatisation, avait été rédigé à Toronto ; il fournit des informations importantes pour comprendre l'état actuel de la base de données, ses limites et son contenu.
En 1993, le programme a été confié à la Section grecque de l’Institut de Recherche et d’Histoire des Textes (CNRS UPR 841, Paris), qui en assure la gestion et continue à l’enrichir. La base a reçu le nom de Pinakes en souvenir du premier catalogue des auteurs grecs, dressé par Callimaque de Cyrène, à la bibliothèque d’Alexandrie, au IIIe siècle avant J.-C.
Après plusieurs changements de logiciels et la rénovation complète de sa structure, la base est en ligne depuis le mois de juillet 2008.

Contenu

Au moment de sa mise en ligne en 2008, la base Pinakes compte 200 000 fiches ; elle recense les témoins de la tradition manuscrite de 13 000 œuvres, soit près de 40 000 manuscrits conservés dans 1300 bibliothèques du monde entier.

Les informations données par Pinakes sont délibérément concises et succinctes. La base indique les auteurs et les œuvres contenus dans les manuscrits, les données chronologiques (siècle, éventuellement date) proposées par le catalogue saisi, mais ne retient de leur description codicologique et paléographique que les rubriques susceptibles de modifier l’appréciation portée sur le texte. En aucun cas, la base ne dispense du recours aux catalogues et répertoires, et plus généralement d’une vérification sur les sources elles-mêmes. La source utilisée est indiquée lorsque la saisie a été effectuée à Paris ; pour Toronto, ces informations sont manquantes : il faut supposer, dans la plupart des cas, qu'elles proviennent du catalogue principal pour le fond concerné.

Pinakes ne peut encore fournir au chercheur une liste exhaustive des témoins manuscrits de l’œuvre à laquelle il s’intéresse, ne serait-ce que parce que tous les fonds n’ont pas encore été décrits, ou que certains l’ont été de façon trop sommaire. En outre, les introductions des éditions critiques ne sont généralement pas utilisées. Mais le recours à cette base permet de dresser rapidement une première liste de manuscrits contenant le texte étudié. Dans tous les cas, il convient de vérifier et de compléter, à l’aide des catalogues correspondants, les données obtenues par la consultation de la base.

Les utilisateurs de la base Pinakes sont invités à signaler à la Section grecque les erreurs et manques qu’ils auront pu repérer au cours de leurs travaux ; l’IRHT sera heureux de recevoir un exemplaire des publications pour lesquelles les données de la base ont été utilisées.

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