Sculptures de la Gaule Romaine
La base de données NEsp est issue d’un programme de recherche du Centre Camille Jullian sur les collections des sculptures romaines de la Gaule Narbonnaise.
Dans un premier temps, les données collectées dans les musées du sud de la France ont été gérées par la base NarboSculpture. Cette recherche s’est élargie, à la faveur de l’opération du Nouvel Espérandieu, Recueil Général des Sculptures sur pierre de la Gaule, menée par l’Académie des Inscriptions et Belles-Lettres sous la direction d’Henri LAVAGNE. Elle couvre à présent l’inventaire, la gestion, l’étude et la publication des sculptures de l’ensemble de la Gaule romaine. L’accroissement constant des données a nécessité la création de la base NEsp sous la responsabilité de Danièle Terrer.
Cette base devrait contenir au moins 15000 fiches et 60000 images. Certes, c’est un projet qui se réalise dans la durée, ce qui est, sans doute, le sort de tous les grands inventaires nationaux. Ce fut celui de l’inventaire réalisé par Emile Espérandieu de 1907 à 1938 (onze volumes), puis par Raymond Lantier de 1947 à 1966 (quatre volumes), l’ensemble constituant une collection prestigieuse de près de 10000 sculptures publiée sous le patronage de l’Académie des Inscriptions et Belles-Lettres. Jusqu’à la publication d’un Nouveau Recueil Général des Sculptures sur pierre de la Gaule, c’était le seul inventaire connu.
En outre, ce premier inventaire, constitué par Emile Espérandieu au début du siècle dernier, était illustré par des plaques de verre dont nous avons pu assurer le sauvetage en les numérisant et en les indexant dans une base de données RBR en vis-à-vis de la nouvelle base NEsp . Ces plaques sont en partie conservées au Palais du Roure à Avignon et au Fort de Saint-Cyr. Jean-Daniel PARISET, Conservateur des Archives de Saint-Cyr, conscient à la fois de la précarité de ces fragiles documents du siècle dernier et de leur immense valeur de témoignage, a bien voulu entreprendre leur sauvetage, aux côtés de Henri LAVAGNE, Membre de l’Institut. La mise à disposition des plaques de verre auprès de la communauté scientifique a été rendue possible par le Ministère de la Culture (France), Médiathèque de l’Architecture et du Patrimoine. Diffusion RMN. La valorisation de ces plaques revient au Centre Camille Jullian où elles ont pu être indexées et intégrées dans la base de données RBR où sont consignés les identifications proposées par Emile Espérandieu, les références au CIL , les sources, les dessins et relevés anciens...
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